Qui sommes nous ?


Et d’abord d’où êtes-vous ?
Nous sommes des gens d’ici, Entre Bièvre et Rhône, mais comme nous sommes un réseau, on pourrait se trouver à travailler avec un basque ou un chinois sur un projet.


Qu’est-ce qui vous a motivé à lancer un appel à se retrouver ?
À l’origine, le sentiment que les programmes des élus aux municipales n’étaient pas à la hauteur des enjeux, mais surtout que la population n’était pas invitée à prendre ses responsabilités, seulement à déléguer son pouvoir pour quelques années. Or la situation climatique montre très clairement que nous devons nous mêler de nos affaires, et non pas attendre d’y être conviés. Nous devons rester attentifs, éco-attentifs, constamment.


Il fallait se présenter aux élections alors ?
On ne cherche pas le pouvoir mais à pouvoir, en restant ce que l’on est, de simples citoyens. On ne se cherchait pas d’ennemis. La compétition a montré les dégâts qu’elle cause à l’avenir ; on fait le choix de la coopération, de la collaboration, de l’apaisement, (de la néguanthropie*) avec qui veut. On ne veut pas faire partie du problème mais de la solution.


Les axes prioritaires d’actions ?
On a défini 3 urgences incontournables : 1 les émissions de CO2, et leurs conséquences sur la production alimentaire notamment ; 2 le soutien et la défense de la biodiversité, donc des forêts qui sont la condition de notre présence sur terre ; 3 la limitation des déchets notamment plastiques ; enfin 4 la responsabilité effective pour la population d’indiquer le sens. Donc ça fait 4 comme les 3 mousquetaires.


Ça n’existait pas des associations qui se mêlent de ça ?
Il y a de très nombreuses associations qui ne nous ont pas attendu pour faire des choses formidables. Notre créneau, c'est mettre en relation les gens désireux de changer leurs habitudes, ou qui ont besoin d’un petit coup de pouce pour réaliser un rêve qui a du sens pour la communauté.


Rêver la vie de demain
Oui, nous appelons à des alliances de circonstances pour inventer la vie de demain, sans négligence pour les autres et le reste du vivant. Nous n’appelons personne à nous rejoindre pour faire du lobbying citoyen ; il n’y a pas de bureau, pas de Présidence, pas d’adhérents. Nous ne sommes pas une association loi 1901 mais une association de fait.


Un réseau, ça veut dire des carrefours et des liens
Oui, nous plaçons la parole populaire publique et l’action populaire comme les premier leviers à actionner, alors un journal et un site sont des lieux essentiels pour laisser la trace d’une action réalisée ou en cours, d’un projet, d’un rêve, d’une recherche, d’une réflexion, d’un diagnostic, d’une interpellation ; d’une prise de responsabilité donc.


Vous êtes des rêveurs ?!
Admettre la réalité scientifique, admettre les limites de la planète et de la biosphère, c’est du pragmatisme. Quelle limite franchie attendons-nous pour admettre que nous devons changer d’habitudes dans tous les domaines ? Si nous rêvons, c’est d’être des producteurs de sens, et non pas de simples consommateurs addicts et captifs.